Catégorie : 2017/18 : L’atelier de Courbet
« C’est le monde qui vient se faire peindre chez moi » précise-t-il, « à droite, tous les actionnaires, c’est à dire les amis, les travailleurs, les amateurs du monde de l’art. A gauche, l’autre monde de la vie triviale, le peuple la misère, la pauvreté, la richesse, les exploités, les exploiteurs, les gens qui vivent de la mort ».
OEuvre collective réalisée à l’échelle 1.
Format : 2.00m x 0,80m ; support : toile blanche ou brute, libre sans châssis.
Le modèle sera choisi parmi les personnages présents dans le tableau, au choix.
Parmi les premiers, dans la partie de droite, on reconnaît en effet le profil barbu du mécène Alfred Bruyas et, derrière lui, de face, le philosophe Proudhon. Le critique Champfleury est assis sur un tabouret tandis que Baudelaire est en train de lire. Le couple du premier plan vient personnifier les amateurs d’art et, près de la fenêtre, deux amants représentent l’amour libre.
Du côté de la « vie triviale », on trouve, un prêtre, un marchand, un chasseur, qui pourrait avoir les traits de Napoléon III, ou encore un ouvrier inactif et une mendiante qui symbolisent la pauvreté. On remarque également la guitare, la dague et le chapeau qui avec le poseur masculin stigmatisent l’art académique.
De gauche à droite :
le juif ; le républicain ; le braconnier ; le croque-mort ; l’enfant ; le chat ; G Courbet
La femme nue ; A Bruyas (mécène) ; P J Proudhon ; Champfleury (théoricien du réalisme) ; l’amatrice du monde de l’art ; C Baudelaire.